“ Ouverture du bal„

Citation :

- Très chers joueurs, amis fidèles de Magic Decadence, voici le troisième sujet collectif. Comme les précédentes intrigues collectives, chaque postes vous rapportera 10 points/Gallions à votre Maison/Porte feuille. Par contre la règle change. Cette fois ci, l'ordre de passage est de rigueur alors veuillez le respecter pour le confort de toutes et de tous. Comme vous avez pu le voir juste au dessus de ce message, les portes ne sont pas encore ouvertes. Pour ce premier tour, décrivez la tenue, l'humeur, les réactions de votre personnage. Une fois le premier tour conclu, les préfets pourront nous faire l'honneur d'ouvrir les portes de la grande salle, accompagnés de leurs cavaliers/cavalières. Bon jeu à vous et amusez vous bien ! N'oubliez pas, dans tous les cas, le spectacle doit continuer...
PS: Entre 15 & 20 lignes, pas plus ! -

- Drago L. Malefoy
- Maxyme A. LaTour
- Hermione J. Granger
- J. Camille Stanford
- Desmond Peterson
- Zelda Eden Johns
- A. White Lestrange
- Ginevra M. Weasley
- Harry J. Potter
- Léoline A. Dalrymple
- Dante S.H. Blackwood
- Benedick J. Forth
- Severus Rogue

« Dis voir… C’est mon pantalon que tu essayes d’enfiler comme une chemise là. »

Tout cela avait été dit d’un ton très calme, même amusé. Camille avait prit sa douche après tous les autres, il avait toujours été le plus rapide et le spectacle qui s’offrait à lui était tordant. La gente masculine présente dans le dortoir se perdait dans les affaires jonchant le sol, se demandait à quoi pouvait servir tel ou tel habit, excitée – voir même apeurée pour une minorité – par la soirée qui s’annonçait.

« Si les filles vous voyaient dans cet état, pas sûr qu’elles voudraient encore de vous. »

Passant près de la pauvre âme qui essayait apparemment tant bien que mal de se trouver une chemise, il récupéra son pantalon et émit un son désapprobateur en le voyant jeté en boule sur un lit. Il le lissa en passant la paume de la main tout le long et l’enfila sans toutefois boucler sa ceinture, ni remonter la braguette de suite. Il lui fallait d’abord passer sa chemise qu’il coincerait dans le pantalon. Ceci fait, il remonta la braguette, boucla la ceinture, enfila des chaussettes et laça les chaussures de la couleur de son ensemble : marron. Cravate nouée autour du cou, manchettes boutonnées, cheveux arrangés, le jeune Poufsouffle s’installa calmement sur le bord de son lit à regarder les autres un instant. Mais au vu de l’état du dortoir, il préféra vite rejoindre la salle commune, sa veste pliée sur le bras et son masque posé sur ses cheveux. Il y croisa un Desmond plus agité que jamais, une jolie jeune femme pendue à son cou. Zelda était magnifique. Il leur sourit en passant, complimenta son amie et dans son dos articula sans qu’aucun son ne sorte un « Respire » à son cavalier tout en levant les pouces. C'était à son tour de rejoindre une magnifique jeune femme, il en était sûr bien qu’il ne l’ait pas encore vu dans sa tenue de soirée. Hermione Granger ne pouvait que tous les éblouir. Camille fixa le masque couleur moutarde qui lui mangeait la moitié du visage et enfila sa veste en dévalant les escaliers pour retrouver sa cavalière devant les portes de la Grande Salle.

Spoiler:

Toute l’école était sans dessus dessous depuis l’annonce du bal de Noël, et plus les jours passaient, moins il était facile de réussir à capter l’attention des étudiants pendant les cours : les jeunes hommes pensaient à leur cavalière, hypothétique ou officielle, et les demoiselles ne passaient pas 30 secondes sans penser à la tenue qu’elles allaient porter.
Et puis, le « grand jour » était arrivé et tout le monde trépignait sur place… Tout le monde à l’exception du très abhorré locataire des cachots, lui-même. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait volontiers déserté cette soirée qu’il était le seul à ne pas apprécier, pourtant il se devait d’y être, non seulement parce qu’il était prof et que ça faisait partie du job, mais aussi parce qu’avec les récents évènements, il valait mieux être trop prudent et s’éviter de mauvaises surprises. Dans les histoires imaginaires pour moldus, c’est toujours dans ce genre d’occasion que les problèmes ressurgissent… précisément lorsqu’on veut les mettre entre parenthèse. Alors il avait prit ce masque stupide et, sans même daigner changer sa tenue sempiternellement noire, il s’était dirigé vers le lieu du « crime.. » espérant que tout se passerait bien et qu’il pourrait s’éclipser au plus vite.
Les étudiants arrivent, s’amassent devant les portes de la grande salle… comme si ça allait les faire s’ouvrir avant l’heure… mais qu’importe. Il trouve cette mascarade totalement futile et une sacré perte de temps mais il n’en montre rien, comme toujours.

Le grand jour, aujourd’hui, le fameux bal de Noël était dans quelques heures à peine. Je n’avais pas du tout envie de m’y pointer, mais Hermione m’y a contrainte. Elle m’a dit qu’elle avait besoin de moi parce qu’elle avait peur d’avoir l’air folle dans sa robe. Mais comme toujours, Hermione était magnifique ! J’ai donc dû me préparer moi aussi. J’ai commencé par me mettre des rouleaux dans les cheveux, façon moldue de les friser. En attendant, je me suis maquillée un peu, une mince ligne de brillants dorés sur les yeux, du mascara ainsi que du rouge à lèvres rosé. Ensuite, j’ai mis mes boucles d’oreilles, des petites perles dorées. Je suis allée enfiler ma robe rose pâle. C’était une robe bustier, serrée à la taille et plissée comme elle était en voile. Elle m’arrivait aux chevilles, d’où l’on pouvait apercevoir mes souliers couleur or avec un petit talon. Je pris le temps de mettre mon collier de perle roses pâles, puis j’allai me mettre devant le miroir, afin de me regarder. C’était joli je dois l’avouer. Puis, j’enlevai les rouleaux de mes cheveux, les laissant tomber en cascade. Avec mon ensemble, mes yeux bleus ressortaient beaucoup. Puis, j’entendis Hermione qui me cherchait, ne voulant pas se rendre jusque dans le hall seule. Je lui fis un sourire, tout en lui disant qu’elle était superbe dans sa robe. Je pris mon masque rouge, et je le mis sur mon visage. Malheureusement, je n’avais rien trouvé qui puisse cacher les marques sur mon poignets, marques sombres qui prouvaient ce que j’avais fait quelques semaines auparavant. « Prête. Si j’y vais, c’est pour toi. » Puis nous partîmes vers le hall ensembles.

Le ball de Noël. Ca a toujours été un moment fort redouté pour moi à l'époque où j'étais encore à l'école. J'avais rarement de cavalière, les filles demandant toujours à mon meilleur ami : Cédric. Cédric Diggory... J'étais un peu dans son ombre la plupart du temps. Oh, je ne m'en plaignais nullement car comme ça j'étais assez tranquille... Surtout que j'ai toujours été... disons... un peu... effrayé par les filles qui me plaisaient... Donc je n'osais jamais leur demander de m'accompagner. Au final, je suivais tranquillement mes amis et je trouvais bien quoi faire pendant la soirée.
Bizarrement, je ne me souviens que très peu de mon dernier bal. Les élèves de Drumstrang et Beauxbâtons étaient présents, bien sûr mais les évènements qui suivirent dans l'année occultèrent tout le reste...
Je secoue un peu la tête avant d'enfiler mon masque. Je suis habillé d'une manière assez simple, mais élégante. Enfin, assez pour que McGonagall ne me renvoie pas me changer à la seule vue de mon ombre... De toute façon, je ne suis pas là pour participer au bal même si je pourrait me fondre assez aisément dans la foule d'élèves, n'ayant pas beaucoup pris de centimètres et au final, n'ayant pas si changé que ça. À part peut être mon regard et les légères poches sous mes yeux - que l'on ne verra de toute façon pas à cause du masque - marqués par tout ce que j'ai bien pu voir depuis la mort de Cédric jusqu'à aujourd'hui...
J'espère cependant de tout mon coeur que la soirée se passera bien et que rien n'arrivera. Enfin rien de maléfique en tout cas. Mais je ressens au fond de moi, alors que je me dirige vers la Grande Salle, que les choses risquent de ne pas se passer comme je l'espère... Après tout, les terroristes profitent toujours des grands rassemblements. Les terroristes magiques ne font surement pas exception.

Dans le hall, une foule d'élèves attend déjà que les grandes portes s'ouvrent et ça discute, ça commence à s'agiter... Je sens la présence réconfortante de ma baguette dans la poche intérieure de la veste de mon costume... J'avise par endroit la présence d'autres adultes qui patientent également. Mon ventre se noue légèrement, comme si j'appréhendais cette longue soirée comme à l'époque. Ce n'est pas tout à fait le cas, mais ce genre d'évènement ne m'a jamais mis à l'aise de toute façon. Je préfère le calme, même si je sais que ce soir je ne pourrais pas me défiler.
Enfin, ce n'est pas comme si j'en avais l'intention. Après tout, je suis là pour les protéger, tous autant qu'ils sont...
Je poussais un léger soupir et m'avançais un peu plus vers la masse de jeunes, vérifiant que mon masque était bien en place...

Rendues dans le hall, Hermione partit rejoindre Camille, son cavalier pour la soirée. Ainsi, je me retrouvais seule, à un endroit où je n’avais même pas envie d’être… Super ! J’Étais un peu en retrait, je ne tenais qu’à une chose et c’était de partir. Malheureusement, j’avais promis à Hermione de rester quelques heures au moins. Elle n’avait pas eu la vie facile ces derniers temps alors je me suis dit que c’était la moindre des choses que je pouvais faire de rester ici quelques heures. Je promenai mes yeux sur la foule qui semblait impatiente de voir la Grande Salle. Il y avait là de jolies jeunes femmes ainsi que de jolis jeunes hommes. Parmi eux, je vis mon frère seul avec Harry. Les deux semblaient ne pas avoir de cavalière. Je me surpris à penser que ça aurait pu être moi aux côtés d’Harry, s’il n’avait pas été aussi méchant avec moi et s’il ne m’aurait pas détruite. Je n’avais pas envie de le voir, et encore moins de voir Ron… Je détournai donc mon regard vers le reste de la foule et posai mes yeux sur la professeure McGonnagal. Elle aussi s’était vêtue pour l’occasion et semblait sur le point d’ouvrir les portes. Effectivement, c’est ce qu’elle fit à l’instant. Plusieurs couples entrèrent, suivis des élèves seuls comme moi. Ils avaient vraiment mis des efforts sur la décoration, je dois avouer que c’était vraiment magnifique. Mais je n’avais pas le cœur à la fête… J’allai dans un coin observer les autres, attendant que le temps passe.