Riant, tournant autour d’elle-même alors qu’une pluie provoquée par la magie noire tombe du faux ciel, elle lance un sortilège qui envoie voler Blackwood à l’autre bout de la salle avant de franchir la sortie, découvrant alors le patronus majestueux de son père. Le message résonne dans ses oreilles, elle sourit. Satisfaite. Néanmoins, elle n’est pas stupide et se dépêche de les rejoindre avant de s’exclamer. « Ils nous ont repéré. On se tire vite avec … Ces choses. Le maître va être ravi ! ». Elle observe de son air hautain l’assemblée avant de sourire à son père, secourant devant son nez sa baguette qui laisse voir des traînées vertes. Elle expose clairement ses actes. White a commis ses premiers vrais meurtres, pas de petites bêtes pour s’entraîner, pas de chats croisés en coin de rues ni de chiens galeux. Non, des êtres humains. L’éclat de joie dans son regard est presque abominable. Un orage gronde dans la grande salle alors que les cris résonnent. Ils s’activent, entraînent leurs victimes plus loin dans l’ombre et White presse son père. « Vite, papa, le cogneur ! ». Elle se fout des autres, mais rien ne doit arriver au corps de Potter et, encore moins à son père. Leur mission ne doit pas échouer car il en va de leur honneur. Après tout, elle est presque sûre qu’elle n’a pas la marque à cause du déshonneur jeté sur son père et son oncle. « TROUVEZ-LES ! ». Le cri de Dante est comme le hurlement d’une bête, loin de l’homme trop joyeux et fougueux. La troupe d'Auror commence déjà à chercher.

Visages masqués par la pénombre, les deux meilleurs amis du monde se fixent longuement. Les premières larmes tombent sur ses joues quand il lui adresse un sourire presque serein. L’éclat de ses yeux verts reflètent la peur, un cadeau. Harry est là, vraiment. L’agitation autour d’eux, ils s’en moquent bien. Elle a l’impression de lire dans son crâne et de comprendre le message qu’il lui transmet. Ses yeux qui lui disent « Fait ce que tu dois faire ». Elle agite la tête légèrement de gauche à droite. Elle ne veut pas être celle qui doit prendre ce de décision, celle qui doit agir même si cela lui coûte. Son visage est trempé de larmes à présent, son cri silencieux lui bloque la gorge. Si ça ne marchait pas ? Et si elle faisait fausse route ?! L’agitation la ramène à la réalité quand son ancien bourreau de Lestrange arrive en trombe avec sa fille dans leurs dos, elle sent leurs corps flotter dans l’air et elle perd Harry de vue une nouvelle fois. C’est un supplice, elle a besoin de chaque minute, elle voudrait l’atteindre, le couver dans ses bras avant que le monstre en lui ne reprenne le dessus. Et si elle mourrait avant d’avoir le temps de revoir son ami ? Car ce moment de lucidité ne durera pas, ils ne durent jamais. C’est près du saule cogneur, avant de s’engouffrer dans le tunnel qu’elle brise le maléfice et retombe par terre, retirant sa cape rouge avant de se relever brusquement, sa main saigne tant elle a serré son artefact. Le cœur battant, elle n’a que quelques secondes, quelques secondes durant lesquelles elle revoit toute une vie défiler. Harry dans le Poudlard express avec Ron qu’elle avait charrié pour faire sa maligne et ne pas montrer son statut de fille de moldus. Eux trois hurlant de rire après avoir fichue la frousse à Malefoy, Harry qui s’amusait à lui piquer tous ses chocolats en accusant Ron. Le survivant, taché de sang et de terre, brandissant fièrement l’œuf d’or. Ce sourire enfantin, ses yeux pétillant de malice. Si son plan échoué, elle ne le reverrait jamais. Mais, de toute évidence, si elle ne fait rien, ce sera pire, toujours. Baguette levée en l’air, ce n’est pas les mangemorts qu’elle vise, ce n’est pas White, non, Hermione Granger pointe sa baguette sur Harry Potter. « Je t’aime … ». Elle aimerait le dire à Ron, lui pardonner sa stupidité. Dire adieux à ses deux frères d’âmes. Mais les mangemorts se précipitent déjà sur elle avant de stopper net leurs gestes. Sa main se lève en hauteur, elle respire avec halène avant d’exploser. Envoyant le sortilège droit sur Harry. « AVADA …KEDEVRA ! ».

FIN DE L'INTRIGUE ET DE LA SAISON UN.

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-Harry ...

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- Mais vous êtes mort, dit Harry.
- Oh oui, répondit Dumbledore d'un ton neutre.
- Alors, moi aussi je suis mort ? Non ? ...
- Non, confirma Dumbledore.


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- Je l'ai laissée me tuer, reprit Harry. N'est-ce pas?
- En effet !
- Donc,la chose qui était en moi ...
- Hermione a détruit cette chose, Harry.
- Comment?
- Horcrux.
- Vous voulez dire que ... C'était donc ça, la chose en moi ?
- Heureusement, elle n'est plus.

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- Il faut que j'y retourne, n'est-ce pas ?
- C'est à toi de décider.
- J'ai le choix ?
- Oh, oui.