Razvan Roockwood
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Razvan Roockwood

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MessageSujet: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeSam 15 Oct - 17:10

❧ ROOCKWOOD Razvan
• 18 ans• Etudiant en 7e Année • 12 Août 1980 • Serpentard • Lyon • Sang Pur • Célibataire • Riche • Pro Mangemorts

- Mais si, concentre-toi, il y a bien des séquelles encore vivantes et qui s’ébrouent, encastrées…

- Oui, peut-être, mais ça réveille des bruits que je n’aime pas, ça réveille des odeurs, de petites choses furtives qui me donnent la nausée…

- Oui, la nausée, c’est cela ! Tu vois, malgré tout, malgré toi, ça resurgit peu à peu, vieille cicatrice de ton angoisse. Continue !

- Je me rappelle des embryons de colère qui gesticulaient fort dans l’air, étreignaient l’atmosphère orange et drue. Tous les yeux étaient comme on peut imaginer les yeux d’un pareil soir d'hiver, étincelants, un peu jaunes, un peu éloignés, désireux de retrouver le confort du foyer. Nous savions les blessures : les heures de terrible effort, angoissées, oeuvrant à ne pas provoquer les sautes d'humeurs du paternel, l'ignorance - nécessaire à l'égard de ses activités - tenue là dans nos corps et dans nos cœurs comme tant d’heures crispées, épuisantes, se répondant en sortes d’échos tacites, en non-dits coincés là dans le vent, dans nos bouches. Petits nœuds de folie, de fatigue. La lune était carrée, ce soir-là, et je ne comprenais pas bien ce qu’elle éclairait puisque les devantures flambaient sous les lampadaires, bourgeons de lumière qui n'avaient pas besoin d’un apport de lumière extérieure. Ma mère, bien sûr, hoquetant doucement devant les silhouettes moldues qui s'acharnaient à se dévaliser entre elles, et qui se balance, litanie sans bruit, tourmentes sous le ciel ardent, sang, de la nuit Britanniquee. De la boutique l'on ne perçoit que des ombres debout, je ne vois pas leurs visage, il sont de dos, l’ombre de leur silhouette prolonge l'absrudité de leur ultime recours... (Silence mutin)

- Veux-tu que je le fasse à ta place ? Tu me disais te rappeler avec précision ce requiem, ce silence brûlé à la lanterne. Te rappeler cet instant où toute l’âme connaît une espèce de remous, ahane, se réfugie là où il n’y a rien, ni honte, ni sanglots. Rappelle-toi… le sang de ta mère. Toi qui commençais à vomir par la bouche, par le nez, le ressac du lointain et la roche un peu noire, ténébreuse. C’était l’apnée, entre tes paupières gonflées et rouges, ta culpabilité injustifiée face aux regards d'incompréhension des passants qui te fixaient planté là, incapable de mouvement, agitation substantielle, eczéma au creux des bras, et bientôt le regard sans vie de ta mère, consumée de tristesse, erratique, sauterelle abîmée. Cette nuit vous enveloppant de ses secrets, le froid faisant crépiter vos membres lourds…

- Arrêtez !

- Arrêter ? Tu peux le faire toi-même, alors ?

- Oui, c’est bon, je vais le faire…Le coup de feu fait encore écho en moi... là où le monde crie encore. La jungle peut être métaphorique. A l’instant la jungle c’est ma conscience immédiate des événements. Et cette jungle est d’une beauté noire, agressive, calquée sur l'agonie, avec ses cohortes de rires diffus, ses processions d'ombres agencées de façon précise et hypnotique, ses nœuds encore chauds de la langueur d'un pas. La splendeur y vibre en notes crades. Et les êtres sont sans âmes, attachés à inspirer l'air comme des asphyxiés, crucifiés la tête à l'envers. Le cri plaintif, gémissement atéré de surprise, animal battu, vient de mes entrailles, martelé par les crampes et le dégoût de soi. Je me traîne : mes jambes sont des guenilles, la crasse est dans mon cœur. J'avance à contre-courant, la scène est épique ; je glane la douleur en slaves compactes, passionnées. Ma vision est criblée de cet unique coup et s'estompe tandis que résonne les pas de fuite des moldus. L’ombre du dernier individu s’évanouit : seuls ses contours sont encore visibles, ainsi que ses yeux clairs, brillants, acérés. Et je sens la neutralité des lieux qui se contente si bien de cette soudaine violence. Plus rien ne filtre. Me voilà seul dans le bide du diable. Trop humilié pour riposter.

Je tente de reprendre mon calme. L’air gémit sous mes genoux tandis que je quête le sol tangible près de ma mère. La torpeur est palpable, envahissante. Le décor est figé, léthargique, engourdi jusqu’à l’os. Tout semble avoir été généré à l’instant même, devant moi, immaculé de la souillure des jours, le visage triste et innocent de la première véritable respiration. L’ultime souffle de l’innocence qui s’éloigne au profit d’une ample prise de conscience. L’atmosphère est guerrière par nature, montre les crocs immobiles et odorants du doute. Je suis seul. Vomir tout de mon être, des glaires de l’existence, et s’en aller en courant, fou, désormais dévêtu de ma naïveté. En proie au délire, je me mets à suer sur place les dernières putains de terreurs encore coincées dans mon corps. Les secondes sanglotent comme des heures et je vois se profiler un linceul comme seul avenir. Trop ébahi pour manifester un quelconque ressenti, je me complais dans le mutisme qui est le mien, en quête d’un « ne t’inquiète pas, tout va bien, ce n’est qu’un rêve » . Peine perdue [b]Maman[b]... Voix de gamin asphyxiée par l'absence, inconcevable, et l'insensée séparation soudaine, l’être asséché par la soudaine, évidente, foudroyante fatalité, le manque d'être, le défaut de ce qui avait été promis, le manque à être ensemble, le cruel défaut infligé, l'inflexion victimaire. Le monde peut aller se faire voir, tout ce qui avait un tant soit peu de sens se révèle terriblement désuet.

- Tu es sûr de ne pas exagérer, de ne pas exacerber la souffrance ?

- Non, et c’est bien vous qui m’avez dit de plonger et de ramasser à la faux ces moments douloureux. Alors voilà, cette nuit, je la sens ressortir à chaque moment radieux : les visages se décomposent et les sourires pourrissent, le café en coulées immondes et délétères dans ma tasse matinale… Je pense à moi à ce corps de gamin enroulé dans le noir… La vérité était que j’étais honteux de moi même. Et qu'à chacun de mes choix je perçois désormais l'âme scrutatrice de mon paternel. Je l'avais vu, parfois, dégurgiter sur le torse de maman tout ce qu’il avait de rancœur et d’épuisement, tombeaux jaunes et pâles s’agitant fièvrement comme des pustules, nuages pestilentiels et fumants qui roucoulaient un doux murmure de jalousie. Jalousie de voir sa femme confier ses opinions sinon à l'opposé des siennes du moins en aucun cas à leur voisinage. Suite à sa frustration c'est moi qui lui servait de reposoir à sa morale, expectative d'un fils prodige digne héritier. Mais je l'avais bien vite déçu, et la demeure avait eu tôt fait d'être habitée par mon mutisme monstrueux. Bref, en l'instant, alors même que je dominais ma mère de tout mon souffle, les secondes catalysaient les rancœurs du cadre familial. L’incendie et la douleur de ma génitrice ont duré des heures et des heures, une lente agonie, et encore aujourd’hui ces images me font vomir tout ce que j’ai en moi, souillure du monde passionné quand mes souvenirs surgissent telle de la bile, peaux de fromage coincées entre les plis et les replis comme des lèvres dorées, et les croûtes noires ventousées en décomposition… encore aujourd’hui je revis ce moment comme un condensé de la fureur de mon père envers mon existence, comme un hurlement, un rejet du cadre familial, et je ne puis m’identifier autrement qu’aux flancs de la colère de mon géniteur, aux marques de son sang et de son mépris coagulant ensemble… aussi loin que je remonte, sa figure a toujours été recouverte du cachemire de la douleur et de la honte…
Ø Les armes à feu - Le cours de Potion - Les grenouilles - La vie en société - Le confort avilisant d'un quelconque cadre - Parler pour ne rien dire au risque de dénaturer l'indicible d'une situation.

Les ambiguïté - Les situation délicates - Les contraires - L'incompréhension d'autrui - Les casses tête - Observer en vigie scrutatrice - Découvrir les manies latentes d'autrui - Qu'on l'ignore, cela lui permet de prendre des notes consciencieusement en se faisant oublier - La succesion des cycles ; être spectateur de changements fondamentaux comme l'orage après une matinée paisible, le typhon après la bruine - Ravaler sa haine et sa frustration - Sentir celle ci se déverser car trop contenue - Hurler sur un monticule - Noyer son regard dans l'horizon - L'acidité - Le feu - S'oublier dans la Bibliothèque jusqu'à y passer des nuits blanches - L'oeuvre du Moldu JM Barrie ; Peter Pan




suite d'informations ;
* Non par timidité mais par désir de ne pas s'épencher face à autrui afin que personne n'ai d'emprise sur lui dans le sens où si l'on ignore les fondements de quelqu'un, on ne peut le contraindre. ** Sentiment de culpabilité dont il tente de faire abstraction par un comportement sanguin, parfois excessif.

ETIQUETTE ►

" Roockwood ? Ouais trop bizarre comme type, au delà de l'aura malsaine qu'il traine comme un limon matriciel, il semble habité par quelques démons ancestraux... Je dit pas, on est tous des produits issus de notre passé et faut faire et se construire avec mais franchement moi je passe mon chemin. Et c'est même pas à cause des rumeurs qui le concerne, à savoir que c'est un hypocrite sans concession ect. Juste j'ai pas envie de me faire éclabousser par toute la mouise qu'il gamberge au plus profond de lui même. Puis je pense vraiment qu'il est pas net, au delà des lueurs d'allumé qu'il a au fond des yeux ; suffit d'aller le voir et de d'entamer la discussion, il va vous regarder sans piper mot comme si on était pas digne de recevoir sa parole, en revanche commencez à parler de sa mère ou de la relation père fils et vous risquez de vous prendre une beigne. Je crois que les ¾ des personnes l'ayant déjà vu préfèrent l'oublier et pensent qu'il serait mieux dans un institut, sérieusement, il serait pas schizo ? Parce que c'est grave quand même quelqu'un qui est capable de passer des heures immobile sur un rocher et qui le jour d'après s'excite pour un rien non ? Moi je pense sincèrement qu'il doit avoir une sorte d'œdipe avorté que sais je ? En tout cas la seule certitude que l'on puisse avoir à son égard c'est qu'il est malsain. Puis on chuchote sur sa famille, parait qu'il s'est passé des trucs pas jolis jolis, et que son père est mangemort. Ce qui est pas vraiment une surprise. A fomenter quelques mauvais plan avec Malefoy, sûr que son sang est trempé du coté obscur depuis plusieurs générations!"

" Razvan ? J'ai toujours su que c'était un enfoiré. Vous voyez, ce mec, son existence est une longue une succession de réussites inconditionnelles et le meilleur c'est qu'il s'en fiche. Pire ! Il se lasse super vite, comme si réussir l'ennuyait. Et quand il n'obtient pas ce qu'il désire, il en rajoute une belle couche. Il lui suffit d'un échec pour qu'il se relève et reparte plus haut. Si bien que du coup, on sait plus vraiment si c'était vraiment un échec à la base. S'il se casse la gueule dans les escaliers, je serais presque prêt à parier qu'il réussirait à tomber sur une jolie fille à grosse poitrine.... Il semble adorer qu'on lui résiste. Draguer les filles inaccessibles, c'est son passe-temps favoris. Sa vie se résumerait même à quatre simples mots. Drague. Femme. Lire. Dormir. Est-ce qu'il est déjà tombé amoureux ? Bah j'en sais trop rien, on a toujours préféré attirer les filles pour les jeter plutôt que tomber amoureux, trop compliqué, vous voyez ? C'est ça qui est cool avec lui. Il marche à l'instinct. Donc il n'aurait presque peur que de lui même. Il craint d'échouer mais en parallèle ne peut pas ne pas tenter . Même quand il sort une blague sexiste à une militante pour les droits de la femme. Ce type est déjanté."

" T'es plutôt charmante si tu veux mon avis. Laisse ces vieilles bigotes parler de bonne conscience, elles se rendront compte que ce qu'elle prête d'universel à cette notion ne l'est en rien . C'est ce qu'il m'a dit la première fois qu'on s'est rencontré à la bibliothèque. Une voix douce et posée, un sourire mutin pour un regard limpide, autant d'invitations à l'abandon que franchement, j'y croyais pas. Razvan. Il n'a rien de l'homme fréquentable. Il est même tout le contraire, à ce que j'avais entendu. Malheur à ceux qui voulaient encore lui résister. Homme, Femme… C'était tout ce qu'il attendait de nous, sur tous les plans, qu'on lui résiste pour qu'il puisse s'amuser un peu. Je le savais, je le savais et pourtant, j'esquissais un sourire. Je connaissais ses manies d'observer quelqu'un sur le long terme pour ensuite révéler au grand jour les rumeurs les plus inavouables le concernant. Razvan avait la réputation d'être LE gamin cynique quoique rêveur, dragueur invétéré avec une forte propension pour le jeu. Du moins en général. En fait c'était pas pour rien que certains le surnommait le serpent, c'est le genre de personne qui se fait oublier quand il veut pour ressurgir là où personne ne l'attend. Il avait toujours été ainsi. Celui que l’on respecte car ses airs délurés suintent d’une culture générale conséquente alors que tout autre se cloitrant comme il le fait aurait la fâcheuse tendance à être la cible des moqueries du plus mauvais goût. C'est le genre de mec surprenant, qu'on ose pas trop chambouler par peur de ce qu'il pourrait être capable de faire. Les retours de flamme sont toujours à craindre, et Razvan c'est un brasier qu'on ne peut dompter. Finalement pour moi, c'est quelqu'un qui sait encaisser et s'adapter à toutes sortes de situations. Certes, il était orphelin de mère, et si cela aurait pu en détruire plus d'un, il semble y puiser de la force et s'en satisfaire. Enfin, c'est ce qu'il m'a toujours dit. De toute façon, il n'a pas besoin de n'avoir personne sur le dos pour faire ce qu'il veut. Il est de ce type de personnes qui réussissent presque tout ce qu'elles entreprennent, qui apprennent seules et n'ont besoin des autres que pour leur essuyer le front une fois le travail accompli. Au début, j'ai cru qu'il prendrait ça comme un cadeau, qu'il trouverait ça cool. Mais finalement, il se lasse vite de tout. Même de ce qui pourrait le passionner, il ne cesse d'aller et venir entre diverses domaines artistiques. La seule chose qui attire de manière durable son attention sont les filles, les vieux bouquins… Il se réfugie dans ce qu'il réussi le mieux pour éviter ses insomnies à la recherche de la perfection je crois. Razvan est un hédoniste, il ne dispose d'aucune limite ou bien il semble encore les chercher... Où peut être qu'il a pleinement conscience d'où elles se trouvent et qu'il essaye de s'en jouer comme pour fuir un je ne sais quoi qui lui bouffe les entrailles. "


FAMILLE ►
Razvan n'a plus que son père pour toute famille. Le foyer s'est vu amputé de Mme Roockwood il y'a quelques années, abattue par une balle perdue lors d'un casse moldu. Razvan était alors présent, est depuis le déverseoir de la douleur inavouée du paternel qui plus que jamais et est conforté dans le peu de considération qu'il a envers son fils, héritier qu'il juge incapable, inapte à lui emboiter le pas et par conséquent déshonorant. Comme vous le constaterez on a déjà vu plus soudé au sortir de pareille catastrophe. Bref, en résumé Razvan n'a pas prononcé le mot papa depuis une éternité, à croire qu'il ne sait même plus qu'il existe. Sans se l'avouer car fuyant la douleur que génère cette impossibilité de réconciliation familiale, il éspère, invariablement, que son géniteur lui concède que le décès de sa mère n'était en aucun cas de sa faute.

ORIGINES ET NATIONALITE(S) ►
Razvan est d'origine Britannique et est issu d'une famille de sang pur. En revanche il est bien ardu pour lui d'aborder le sujet de ses ancêtres, n'ayant jamais véritablement posé la question à ses parents de leurs propres origines. Etrange n'est ce pas que l'on fasse ainsi l'impasse sur le sang ancestral qui coule en nous. Néanmoins cela est compréhenssible lorsque l'on est en présence d'un paternel qui élude avec véhémence toute interrogation à ce sujet. Sûrement y'a t'il là un point à creuser, quelques secrets ou un pan du passé difficilement honorable.

TRAITS DE CARACTERE ►
Je me suis muré volontairement dans ce qu’ils appellent mon mutisme, pourtant mes hurlements n’ont jamais cessé de me parcourir en tout sens . Avec le temps, je les ai canalisés . J’ai tissé un réseau bien organisé de veines insonorisées et puis patiemment, j’ai créé des dérivations pour les soupirs, les sanglots, et les murmures. Il y a tant à charrier…. l’indicible de cette vie, l’inaudible, l’irracontable, la blanche terreur, la noire désespérance, les tendres supplications des silhouettes mortes et enterrées…Parfois un vaisseau éclate cédant sous la pression de douleurs croupies, de cris coagulés et ça sanguinole noir sur les parois désabusées, décrépies de ma solitude. J’ai du installer et souder quelques tuyaux de diamètre plus important, de façon rudimentaire, certes (parfois les joints ne résistent pas) pour évacuer le plus sordide, le plus dégueulasse vers les égouts à dégoûts : les rêves inachevés, les devenirs à peine ébauchés, les paroles tues, les lambeaux de ma jeunesse crédule et encore vibrante. Tant d’amour et de beauté dont se délecte la vie, que digère le temps, et que chie mon quotidien. Mais c’est le cours de ma vie qui s’écoule là et mon lit est celui de cette rivière souterraine, où j’aime venir chaque jour mourir un peu dans une érection de sens. Mon corps est un taudis, mes chairs sont un cloaque .Et je suis une forteresse. Certains croient que j’erre dans ma vie minée, laminée, comme un fantôme, mais je suis en béton armé. Ou du moins j'aime à le penser. La vérité est que je suis des plus malléables. Je n'ai de cesse d'essayer d m'affranchir de mes réflexions entropiques et mes jours ne sont qu'une succession de période introspectives et d'excès. J'aime l'irruption et l'effondrement des choses, le feu qui les suscite et celui qui les dévore. Si je me complais dans la durée du monde et des choses, elle m'exaspère, et je me délecte alors de leur naissance et leur évanouissement. C’est une bien belle chose que ce contentement, que cette absence de douleur, que ces jours supportables et assoupis, où ni la souffrance ni le plaisir n’osent crier, où tout chuchote et glisse sur la pointe des pieds. Où l'absence dévorante d'un être se mue en latence habile. Malheureusement, je suis ainsi fait que c’est précisément cette satisfaction qui tôt ou tard me rend malade ; après une brève durée, elle me répugne et m’horripile inexplicablement, et je dois par désespoir me réfugier dans quelqu'autre climat si possible, par la voie des plaisirs, mais si nécessaire, par celle des douleurs. Je sens me brûler une soif sauvage de sensations violentes, une fureur contre cette existence neutre, plate, réglée et stérilisée, un désir forcené de saccager quelque chose, ou moi-même, de faire des sottises enragées, d’arracher leur perruque à quelques idoles respectées, de séduire une petite fille, ou de tordre le cou à un quelconque représentant. Car c’est cela que je hais, que je maudis et que j’abomine : cette béatitude, cette santé, ce confort, cet optimisme soigné, ce gras et prospère élevage du moyen, du médiocre et de l’ordinaire. Vivre sous la fascination du soleil virginal et du soleil décrépit ; sauter les pulsations du temps pour en saisir l'originelle et l'ultime... L’envers des choses vole en éclat sous ce règne. La chasse de ces frissons me séduit, enivré par la tristesse de vos yeux dans lesquelles j'oublie ma propre atrabile. Le grimoire de ma langue vous déshabille. Chaque âme ne fait que grossir la tourbe anonyme dans laquelle mon quotidien rampe, de divertissement triviaux en turpitudes malingres. Je suis l'apôtre volontaire de mes frustrations et la décadence tumescente qui m'imprègne se gorge de mon instinct devenu impur sous la conscience. Hier est abandonné aux mémoires défaillantes de ceux qui ont trop espéré... je demeure en tant qu'être pulsionnel. J'évolue dans un environnement purement organique, grouillant, moite, dégueulasse. Une représentation primale du monde originel, de la survie et des nécessités alimentaires. Mes besoins les plus fondamentaux se trouvent reliés aux phénomènes les plus complexes de l'absence de volonté et des aléas momentanés et violent qu'elle induit. Entre néant et trop plein. Mon génie ne sert que ce qui vous dépasse. Si vous dites que la folie me guette moi j'me marre, j'dirais bien que j'ai pas besoin d'un père pour éclairer ma route, mais ce serait être simple grande gueule, la vérité est que j'ai depuis longtemps renoncé à lui bien que parfois j'éspère inéluctablement, aveugle à ce que je peux engendrer, je terre ma violence auprès du sexe opposé et je m'absouds dans des paysages qui absorbent ma frustration. Je ne suis pas réveur, j'ai simplement une capacité à éprouver au centuple les émotions qui parcourent vos entrailles.

LES VICES CACHES ►
Votre personnage a bien des vices, ou une quelconque face cachée, n'est-ce-pas ? Il est donc temps de nous l'indiquer ci-dessous ! Les adjectifs à venir concernant les fondements comportemantaux de Razvan sont générés par une sensibilité certaines aux êtres qu'il cotoie. Il se montre donc assez malavisé et met à profit l'analyse qu'il peu avoir de l'impact qu'a son attitude sur autrui pour catalyser le malaise de son interlocuteur. Là ou il aurait pu mettre à profit cette manie hypersensible pour s'adapter facilement à toute rencontre et avoir tout le monde sinon dans sa poche en tout cas personne le considérant comme dérangé, il préfère en jouer quand bien même cette décision l'affecte et laisse parfois son esprit limite schizophrénique au bord des regrets.
Diablement Manipulateur.
Froid et Sans Concession.
Stratège.
Sournois.
Vicieux.


MANIES ET TICS/TOCS ►
Passer les inters cours immobile sur une pierre au bord du lac. Se perdre dans ses pensées. Se ronger les ongles et faire grincer ses dents.

SIGNES PARTICULIERS ►
Razvan possède de nombreux tatouages, un pour chaque année depuis le meurtre de sa mère, comme une offrande cuisante et qu'il espère inconsciemment expiatoire à la mémoire de cette dernière.

CONVICTIONS, ET IDEAUX ►
S'il est convaincu que le monde moldu ne peut être mêlé au monde magique, il n'est pas pour autant contre son existence. On aurait pourtant pu le penser puisque la haine qui couve en lui est en partie due au moldu qui tua sa mère. Néanmoins il est d'avantage rongé par ce qui l'affecte au présent, ou disons qu'il en a d'avantage conscience. Et présentement donc, son géniteur faisant partie des mangemorts, il n'est pas CONVAINCU que ce camp soit le meilleur choix qui lui soit possible de faire. En attendant qu'on lui ai prouvé que les moldus n'avaient rien d'acceptable, il se contente d'accorder crédit aux idéaux qui sont ceux de celui qu'il fréquente la plupart du temps à savoir Malefoy. Mais Razvan reste on ne peut plus influençable sous ses airs d'imperturbable.

PATRONUS ►
Un singe capucin. C'est mignon certes, mais sous ses airs ingénus, cette créature se révèle des plus viles et impitoyable. Sans concession pour ses proies elles finissent irrémédiablement entre ses griffes de stratège.

EPOUVANTARD ►
En une silhouette de néant aux yeux d'un bleu limpide et étincelant, aiguisé comme des lames destructrices. Cette vision qui lui retournerait le palpitant n'est autre que la dernière apparition qu'il a eu avant de sombrer dans le mutisme du manque maternel destructeur. Pour beaucoup il serait risible de craindre ainsi un moldu, mais pour Razvan cette vision catalyse toutes ses indicibles frayeurs.

MIROIR DU RISED ►
Son paternel lui serrant la main dans un sourire franc et une satisfaction sincère.

BAGUETTE MAGIQUE ►
Dent de Strangulot Bois de Sureau 22.3 cm.


❧ HAVE YOU SEEN THIS MUGGLE ? ❧

HORS-JEU :
Doulz Seigneurs, Messires, Guerroies et gentes Dames vous me voyez ravi d'écorcher vos tympans avec ce qui restera entre nous, Zec. Pour Ezéchiel, échos au sang des âges qui coule dans mes veines depuis 19 ans... . Me voila à arpenter les contrées souveraines où vous errez pauvres hères suite à diverses errances sur le web et à mon désir de m'établir en quelques lieux accueillants et prometteurs. Car il est indéniable que je gangrènerai avec plaisir ces lieux si plaisants à l'oeil et dont l'organisation de demande qu'à être investie dans ses recoins par quelques présence malsaine. Et il me semble que si je souhaite que ces portes s'ouvrent pour moi ou disons plutôt pour Ash Stymest au travers duquel je m'incarnerai au cours de cette aventure, je me dois de vous transmettre On m'a dit que Voldemort avait vraiment peur du noir et qu'il dort avec un serpent (aa)


Dernière édition par Razvan Roockwood le Mer 19 Oct - 13:25, édité 22 fois
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PNJ • Patrons de
George & Fred Weasley
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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeSam 15 Oct - 21:36

Hey ! Bienvenue sur MD ! Ravis de te voir dans notre humble communauté !
Je te souhaites bonne chance pour ta fiche, et si tu as besoin d'aide, ma boite mp est ouverte !
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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMar 18 Oct - 15:16

Terminé
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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMar 18 Oct - 17:07

On s'en occupe le plus rapidement possible !
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GRYFFINDOR  • 7ème année
Ginevra M. Weasley
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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMer 19 Oct - 15:10

Bienvenue Razvan Very Happy
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FONDA • TIGNASSE REBELLE
Hermione J. Granger
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− AUTRES COMPTE(S) : Dmitri K. Barckwith • Dante S.H. Blackwood


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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMer 19 Oct - 17:34


“ BIENVENUE SUR MAGIC DECADENCE„

Je vais maintenant modérer ta fiche pour la validation.
Bon bon bon ! Fiche très intéressante, tu as un style impressionnant et rare, c’est assez complet et tourne dans le sujet. Il y a un côté assez confiné dans cette fiche, ce qui représente finalement assez bien le personnage qui clairement, ressasse les mêmes craintes sans cesse. Donc ça me convient, il colle à l’image du PV. Néanmoins, fait attention à ton style qui pourra paraître complexe pour certains lecteurs, donc, si possible, simplifie au moins un petit peu en jeu ! Wink. Sinon, c’est parfait, rien à redire. Félicitation, et bon jeu à toi ! Je pense qu’il va nous falloir des liens ! =O



“ FELICITATIONS TE VOILA VALIDE!„
Te voilà officiellement parmi nous, cher ami ! Puis-je me permettre de te guider sur le forum ? Oui ? Parfait. Je suppose que tu as déjà pris connaissance de toute la section Guide du Sorcier. Non ? Ah VADE RETRO ! Tu dois t’y rendre absolument et prendre connaissance des différents sujets ! Ca a l’air long comme ça, mais ce n’est qu’une impression et ça te permettra de bien comprendre l’univers de jeu. Bon…Après ta validation, pense à réserver ton avatar ce serait dommage qu’on te le vole ! Ensuite, ce serait bien que tu te lies, que tu te trouves des amis, des ennemis, et donc que tu crées une fiche de lien. Si tu joues un adulte, ce serait bien de te trouver un job pas vrai ? Alors consulte la liste et fait une réservation ! Puis avec un travail, on a forcément besoin d’un endroit où vivre, pas vrai ? Alors un petit tour par ici te sera profitable.
N’oublie pas que participer à la vie du forum rapporte des points ! Alors, pourquoi ne pas aller t’amuser, relever des défis, et gagner de l’argent ou des points dans la section concours.

Voilà, j’ai fini mon speech ! Il ne me reste plus qu’à te souhaiter un bon jeu parmi nous & à bientôt en rp sur M. D. ♥️
Revenir en haut Aller en bas
http://rollinginthedeep-swan.tumblr.com/

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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMer 19 Oct - 17:39

Merci beaucoup; Ginevra, thanks damoiselle!
And yep Hermione, pas de soucis concernant mon style, vrai que parfois je me perds moi même dans mes aphorisme et oublie potentiellement que quelqu'un hors de mon esprit n'a pas toutes les clés en main pour lire entre els lignes ^^ Mais j'ai pour habitude de m'adapter à mes partenaires de rp. Merci pour tes compliments, quant à un lien ce sera avec plaisir Wink
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FONDA • TIGNASSE REBELLE
Hermione J. Granger
− IRL AGE : 32
− REGISTRED SINCE : 21/08/2011
− PARCHMENTS : 1222
− DON(S) : Oclumens niv.2
− RPG AGE : 18 ans
− QUOTE : Ne remet jamais au lendemain ce que tu peux accomplir aujourd'hui.
− CURRICULUM VITAE : Elève actuellement en cavale. Recherchée par les mangemorts.
− AUTRES COMPTE(S) : Dmitri K. Barckwith • Dante S.H. Blackwood


♣ CHARACTER : WHO ARE YOU ? ♣
♦ ORIGINS: Née moldue
♦ RELATIONSHIPS:
♦ INVENTAIRE:
Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Razvan Roockwood Razvan Roockwood Icon_minitimeMer 19 Oct - 17:43

C'est parfait alors ! Pas de quoi pour les compliments c'est sincère ! Wink. Dès que possible, je viendrais à toi pour des liens !
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