BEAUTIFUL INSANITY as Abygaël Blacklaw

**Invité**

❧ ABYGAËL BLACKLAW ❧

♀ • vingt neuf ans • auror • 27 décembre 1968 • ancienne gryffondor. • capricorne • sang-pur • auror • ordre du phénix • riche héritière • order

Elle se sent mal, tout tangue autour d’elle, et elle a beau entendre les paroles de Minerva McGonagall, rien n’a de sens pour elle. Elle se sent mal, et pourtant elle savait, elle l’avait prévenu, elle avait vu sa mort, à celui qu’elle aime comme un père, mais il n’avait pas écouté, il n’avait pas réfléchit, ou alors il savait parfaitement ce qu’il faisait et voulait mourir, elle savait que ça arriverait, mais se berçait d’illusions. Il est invincible, cela changera forcément. Petite enfant qui se balance d’avant en arrière dans un coin, qui prie et espère en sachant que cela ne servira à rien. Albus Dumbledore n’était pas invincible, quelqu’un l’a tué en haut de la tour d’Astronomie, son corps s’est écrasé tout en bas, l’enterrement aura lieu dans quelques jours…Elle entend, elle ne comprend juste pas. Elle sent son corps s’affaiser, elle sent des mains la rattraper, ses yeux se fermer, et les larmes rouler sur ses joues sans qu’elle ne puisse rien y faire. Les Mangemorts, Voldemort, encore…Toujours eux. Désormais, elle peut affirmer qu’ils lui ont tout pris, elle se souvient avoir pensé que ça ne pourrait pas être pire…Elle s’était trompé. Elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire : et si ? Et si j’avais fais quelque chose, et si j’avais été la, et si, et si…Comme à l’époque, trois ans plus tôt, ou presque, quand elle avait vu son frère désormais mangemort, déchiqueter son grand père à coup de dents. Gentil animagus…

Du haut de ses vingt six ans accomplit, la jeune sorcière se sent pourtant comme une enfant prise en faute, face à Albus Dumbledore et son regard perçant derrière ses lunettes en demi-lune. Elle évite ces yeux bleus électriques, et se concentre sur les portraits des directeurs défunts, qui ronflaient paisiblement dans les tableaux autours d’eux. Si, en apparence, la jeune auror semble très calme, la réalité est toute autre. Retournée, le cœur au bord des lèvres, les images du massacre auquel elle a assisté quelques jours auparavant l’ont complètement retourné. Elle voit le corps rongé par le sang, des viscères joncher le sol, et l’énorme chien noir qui se déchaîne, le museau couvert de sang, plongé dans les entrailles, alors qu’elle est la, qu’elle observe, incapable du moindre mouvement. Un frisson glacial parcourt son corps, alors qu’elle ferme son esprit avec brio, comme le lui a appris le directeur à barbe argentée, l’homme qui substitue à son père, l’une des attaches stables de son monde, surtout depuis qu’elle a vu son frère assassiner son grand-père et se faire embarquer par des Mangemorts, enfin…Par Lucius Malefoy, sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, sans qu’elle n’ose bouger, sans même qu’on la remarque. Swann n’avait pas reparut depuis. « Abby…Est-ce qu’il y a quelque chose que tu dois me dire? » Elle continue de ne pas le regarder, ce simple acte la rend fautive, mais elle ne peut pas condamner Swann, elle n’y arrive pas, c’est son frère, son jumeau, une partie d’elle même, et elle l’aime plus que tout. « Non, professeur. » ment-elle douloureusement. Elle entend un soupir et un bruissement, Dumbledore se lève, et va caresser le Phénix tout juste ressuscité, sur le perchoir. « Ton grand-père était un vieil ami, Abby. Sa mort m’a touché autant que toi, j’aimerais juste comprendre ce qui a pu arriver. Son corps était en lambeau, ce n’est pas la façon de procéder d’un Mangemort, nous le savons tous les deux. Ils ne s’abaisseraient pas à une telle mutilation, et j’ai beau savoir qu’ils avaient des griefs contre lui, même pour un exemple…Non, la version officielle ne me satisfait pas. Je suis certain que tu as vu ce qui allait arriver… » Elle ne répond pas, son regard est fixé sur le bonnet de nuit du professeur Dippet, à deux doigts de glisser sur son nez. Le pompon se soulève au rythme de ses respirations. « Est-ce que tu as vu quoi que ce soit ? » Vous savez très bien que oui. a-t-elle envie de répondre en hurlant, son pouvoir ne lui fait jamais défaut, tout ce que le monde recèle d’infâme et d’horrible, la jeune femme le voit en rêve, surtout quand cela concerne les Mangemorts ou sa propre famille. Son grand-père savait, pour son don de voyance, désormais, il reste deux personnes au courant, son frère l’assassin, et Dumbledore. « Non, professeur. » Elle n’a pas besoin de le regarder pour savoir qu’il secoue la tête. « Tu me mens, Abygaël. » Il prononce l’accusation sur un ton calme, un ton triste, elle a du mal à le supporter. Sa lèvre inférieur se met à trembler, et elle doit la mordre pour ne pas commencer à pleurer, malgré les larmes qui perlent à ses yeux. Au bord du gouffre, elle détache son regard de l’ancien directeur et se dirige vers la porte du bureau, désireuse de la claquer à grand coup, quand la voix de son père d’adoption l’arrête. « Il a toujours été plus fragile que toi, Abby. Ton grand-père t’a sauvée, son erreur a été de ne pas essayer de faire de même pour ton jumeau. Il l’a sans doute payé de sa vie…Ne laisse pas cette mort vaine, ne t’engage pas sur la même voix que Swann. » Elle se fige, elle s’est arrêtée dés le premier mot. Elle se retourne, les larmes ont salit ses joues, silencieuses, et pourtant elle tremble. « Ils sont venus, ils ont pris mon frère…Peut-être ne le reverrais-je plus jamais. Je…Ne veux porter aucunes accusations contre lui, jamais JAMAIS JE NE POURRAIS ! » Non, elle l’aime trop fort, elle se briserait, elle est à la limite, elle se sent sombrer. « J’avais tout vu…Tout, dans mes rêves, puis…Face à moi, mais j’ai été incapable de bouger, je ne pouvais pas l’arrêter, juste…Sentir mes joues se tremper de larmes veines. Non seulement je n’ai pas pu sauver mon grand-père, mais je n’ai pas pu empêcher mon tueur de frère de se faire prendre par les…Les Mangemorts ! Vous pouvez le dire, c’est CA le mal qui ronge cette famille maudite ! Je ne veux pas penser à ce qui se passe, j’en viens presque à souhaiter qu’ils le tuent, j’ai peur de le revoir, j’ai peur de regarder son bras, j’ai peur… » Les larmes font place à des sanglots incontrôlables, le professeur Dumbledore la regarde, la tristesse brille toujours au fond de ses prunelles bleutés. « Peur qu’il devienne tout ce que tu abhorres. » Elle ne répond pas, ce n’est pas une question, juste une affirmation, une déduction, une certitude. « Certains peuvent être sauvé, tu le sais. L’amour d’un être peut parfois suffire à ramener les hommes à la raison. » Elle ne croit pas à ces mots, elle sait que cela ne s’applique pas à Swann. « Voldemort est désormais revenu, cela fais quelques mois déjà, nous le savons tous deux. L’Ordre se reforme, Abby. » Il le lui avait déjà dis, l’air de rien, dans une conversation, sans que la sorcière n’écoute. Elle savait que son frère touchait à la magie noire, qu’il fréquentait les mauvaises personnes déjà bien avant son meurtre, qu’au mieux c’était un accident, une crise de folie, et au pire un ordre pour gagner sa marque. Il était partisan sans l’être, Barty l’entraînait déjà, elle le sentait…Et elle ne voulait pas se retrouver face à son frère, ne voulait pas se battre contre lui, l’emmener à Azkaban, elle n’était pas comme Croupton senior, capable d’envoyer soi-disant son fils à la mort. Non…Elle aimait bien trop son frère. « Je ne peux pas. Encore moins si…Il le devient. Auror, je pourrais éviter de…Le croiser mais pas dans l’Ordre pas…non, non je ne veux pas, je ne peux pas. Puis je suis trop instable, vous le savez, je vous aide vous, avec ce que je vois mais…Non je n’y arriverais pas. » Arguments faibles, stupides, elle sait presque d’avance que ça ne servira à strictement rien, qu’au fond, elle veut simplement sauver son frère, et détruire le lord noir, qui fait un si mauvais usage de la magie et à cause de qui elle a perdu un père, un grand père et un frère. « Tu as connu la période sombre dans ton enfance, tu as suffisamment perdu, et j’ai suffisamment séché tes larmes pour savoir que tu te mens à toi-même et que tu fuis face à la responsabilité que ça serait…Et cette réaction, ce n’est pas celle de la Abby que je connais. » C’est à son tour de soupirer et de regarder le bébé phénix, étrangement silencieux. « La Abby que vous connaissez est fatiguée, professeur, à bout. Je ne dors plus, je ne…Suis plus bonne à grand chose. Je suis même incapable de réfléchir, tout cela me détruit encore plus qu’à l’époque de l’école. Je suis…Ouais, fatiguée c’est le mot. J’ai envie de fermer les yeux, d’oublier ce maudit tournoi où ce pauvre gosse est mort, d’oublier que l’homme que j’exècre le plus est de retour, et j’avais beau savoir que ça arriverait, j’ai eu beau vous avertir, rien n’a changé, alors…Qu’est ce qu’on y peut, à quoi je sers si je ne peux même pas empêcher mes visions d’arriver ? A rien. Je suis un rien très fatigué, un rien qui aimerait pleurer la mort de son grand-père sans pour autant s’en donner le droit, un rien lâche, un rien misérable, j’ai envie de disparaître, pas de me battre, plus de me battre… » Une tirade débitée sur un ton las de tout, déprimée, voilà son état d’esprit à la jeune femme. Dumbledore se plante devant elle et lui relève le menton, la forçant à le regarder malgré ses yeux enlarmés. « On ne change ni le passé ni le futur annoncé, Abby, car les conséquences peuvent être plus que terribles. Tu peux cependant contrôler ton présent, et choisir d’agir au mieux… » Elle ravale un sanglot, elle ne dit rien, mais dans ses yeux, on peut lire la résignation. Elle fera ce qu’il voudra, comme elle l’a toujours fais, dans sa vie au sens si abstrait.

Qu’allait-elle faire, désormais ? Dumbledore est mort, le seul obstacle entre le Mal et le trône qu’il convoite, elle se souvient de l’avoir demandé, d’avoir entendu McGonagall lui répondre que rien n’était fini, puis lui parler de Potter…Elle s’en fiche, de Potter, elle sait déjà tout, elle l’a vu, elle en a eu la confirmation, rien n’a plus d’importance. L’Ordre continuera à se battre, il vaincra, ils ont besoin de tout le monde, oui, Abby entend, mais Abby n’est pas la, pas vraiment, elle a les paupières à demi ouverte, elle fixe le vide, comme dans son souvenir. Elle entend pourtant les voix autours d’elle. « C’est inutile, elle est en état de choc, elle n’aura pas d’utilité… » Une autre voix réplique en coupant le professeur de métamorphose , elle reconnaît Thonk. « Evidemment qu’elle l’est ! Bon sang il était comme son père, laissez lui du temps ! » « C’est justement ce qui nous manque. Nous avons besoin de tout le monde, pour faire face dignement. Nous sommes tous bouleversé, tous, mais… » Elle cesse, elle a regardé Abby, dont les yeux sont devenus presque totalement blanc. Non, non, pas maintenant. gémit l’auror dans sa tête, elle est à moitié déconnectée, elle n’a jamais eu de visions éveillées, et ce n’est pas vraiment le cas. Un simple pressentiment l’envahit. « Viendra un temps où l’on trouvera l’ennemi en son voisin, en celui qu’on aime, en celui qui représente tout. Viendra un temps où les ennemis deviendront des alliés, où le choix ne sera plus donné, où le cœur dictera sa loi, et la…La…Le phénix perdra encore une plume. » murmure-t-elle, et elle se prend la tête dans les mains, ses ongles griffent le haut de son front, elle soupire. Elle se souvient des mots qu’elle a prononcé, elle cherchera leur sens plus tard, la, elle veut simplement dormir…En priant pour que son sommeil soit dénué de rêves, de visions qui lui montreraient encore l’avenir, en cet été 1997, qu’elle passera quasiment seule.

Ø les mangemorts – la marque des ténèbres – Voldemort - les menteurs – les grenouilles, crapauds et autres batraciens – avoir des visions de l’avenir – devoir expliquer plusieurs fois la même chose – se ronger les ongles même si c’est un tic récurent – l'orientation politique de son frère – les sang-purs imbus d’eux-même – la facilité – transplaner (elle est toujours malade) – le ministère de la magie (surtout la statue du Hall) – parler d’elle – être manipulée ( elle est plutôt créative en matière de vengeance) – les actes irréfléchis – les enfants (elle ne sait pas s’y prendre avec eux) – les Guérisseurs.
♥ son frère – la cause de l’Ordre – toutes les sucreries hormis les chocogrenouilles à cause de sa phobie des batraciens – lancer des sorts compliquer – fabriquer des potions bizarres – lire de vieux bouquins – se promener dans la forêt interdite – rencontrer des gens – son indépendance – Albus Dumbledore – le quidditch – sa répartie – Barty Croupton Jr – laisser courir la rumeur selon laquelle elle est poursuivie par le Sinistros (alors qu’il s’agit de son frère sous sa forme animagus) – s'enfermer dans l'étage abandonnée au ministère pour réfléchir – tester ses connaissances – Poudlard – se promener dans un vieux cimetière (elle trouve ça reposant ) – les Bizarr’Sister – rabattre le caquet de ses détracteurs -.

❧ HAVE YOU SEEN THIS MUGGLE ? ❧

HORS-JEU :
Moi, c’est Bones, votre admin/scénariste, pour vous servir! J’ai eu dix huit ans le 20 juillet, je suis donc majeure et vaccinée, quoi que, peut-être un peu timbrée. Ce forum, je l’ai créé avec Maddie et Emma, c’est l’accomplissement d’un tout, d’espoirs, d’envies, de rêves aussi, et je l’aime déjà =D Le code du règlement, je le connais, c’est moi qui l’ai inventé (aa) Il est beau non ? Ouais je sais…Il est très réaliste en plus ! Bon je m’en suis prise plein la gueule après, mais…Ca ! Ce sont les risques du métier Razz

Sinon Abby est représentée par la très jolie et très...Adaptée, dirons-nous, Daisy Lowe et...Et...Bah j'crois qu'c'est tout =O
PS: Oui en image je mets Daffy Duck, parce que ça me va bien Cool

XD !

**Invité**

ETIQUETTE ►
L’étiquette, si vous saviez comme Abygaël se moque de ce que les gens peuvent penser d’elle ! Il faut dire que c’est une fille pleine de contradiction dont les actes peuvent sembler souvent très improbables. Les Mangemorts la voit comme une traître à son sang, puisque, sœur de l’un d’eux, elle n’a pourtant pas hésité à se faire auror puis à rejoindre l’Ordre du Phénix sous l’impulsion de Dumbledore, homme qu’elle considère comme son père. Au sein de l’Ordre, s’ils étaient méfiants au début, ils ont appris à lui faire confiance et à se fier à elle presque aveuglément. Globalement, c’est une fille qu’on n’aime pas côtoyer lorsqu’on ne la connaît pas, elle n’est pas spécialement avenante et semble déjà, du haut de ses vingt neuf ans, blasée par une vie qui n’a pas été tendre avec elle, bien que les rares personnes a le savoir sont mortes pour la plupart.

FAMILLE ►
MERE ▬ morte en couche
PERE ▬ ancien mangemort, tué par des aurors quelques mois après la chute de Voldemort
GRAND-PERE ▬ il est celui qui l’a élevée, qui lui a donné de la tendresse malgré sa froideur habituelle. Abygaël l’aimait beaucoup, mais n’a pas bougé d’un pouce lorsqu’elle a vu Swann en train de le tuer.
FRERE ▬ Swann, l’unique famille qu’il lui reste, son frère avec qui elle partage une relation intense et particulière, sûrement un peu malsaine. Ils se haïssent et ils s'aiment, lui est mangemort, elle est auror, et pourtant chacun a beau savoir pour l'autre, aucun ne révèle quoi que ce soit. Ils n'approuvent pas leurs choix de vies respectifs mais sont tellements liés l'un à l'autre qu'on peut le dire, aucun d'eux ne peut vivre si l'autre n'est plus la.

ORIGINES ET NATIONALITE(S) ►
La lignée Blacklaw est une jeune lignée, quatre siècle au plus, née de divers mariages et mélanges, le plus souvent au sein même de l’Angleterre, parfois en allant chercher des sorciers d’Irlande ou d’Ecosse, sans pour autant sortir de l’île. Toujours à cheval sur la pureté du sang, chacun épouse une sang-pure, et vice versa pour les femmes, ceux qui faillissent à la règle sont déshérités de façon immédiate et reniés par toute la petite famille. Destin joyeux pas vrai ? Quoi qu’il en soit, c’est le sang des îles britanniques qui coulent dans les veines d’Abygaël, un sang pur, dont elle ne fait pourtant pas tout un cas.

TRAITS DE CARACTERE ►
Abygaël Blacklaw est une fille qui avait sa place à Gryffondor comme à Serpentard. Déterminée, fière, sang pur, la maison des verts et argents s’offrait à elle, ouvrait grand ses portes pour l’accueillir, mais elle n’en voulait pas, oh non. Le Choixpeau aura pris son temps pour la caser, puisque son courage et sa loyauté se disputaient les qualités appréciées de l’ancêtre fourchelang, fondateur de la maison où sont passés tous les membres de sa famille depuis le commencement. Pas Serpentard, jamais Serpentard. Elle est persuadée que c’est la maison qui créé les mangemorts, elle a peur de ne pas pouvoir résister, elle ne veut pas devenir une personne mauvaise, le Choixpeau doit entendre ses pensées, parce qu’on l’envoie à Gryffondor, à son soulagement. Elle croise pourtant le regard de son frère à cet instant, qui est choqué, comme les quelques enfants de Mangemorts avec qui ils ont pu faire leur étude. Dumbledore, lui, sourit, et elle lui rend son sourire, à cet ami de son grand-père, à cet homme qu’elle apprendra à considérer comme son propre père, qui lui offre toujours une oreille attentive. Respectueuse des règles qu’elle trouve juste (tout est évidemment relatif dans ce cas mais dans sa tête la logique est maîtresse sur ce point) et capable d’imposer son autorité, elle sera nommée d’abord préfète, puis préfète-en-chef malgré les quelques bagarres auxquelles elle a pu prendre, réglant les conflits non pas avec la magie mais bien avec des coups de poings. Petite sauvageonne dans ces instants, elle pense que la magie ne doit pas être souillée avec du sang, ni utilisée pour faire du mal, sauf si on doit arrêter des mangemorts, bien entendu. C’est donc une femme qui aime se défouler de façon physique, et n’hésite pas à gifler, ou même à fermer le poing lorsqu’on la titille un peu trop, ce qui amuse quelques aînés, désespère totalement les autres. Il faut dire qu’elle est créative, et si à son sens la magie ne doit pas servir pour faire du mal ni pour humilier, cela ne veut pas dire qu’elle-même n’a pas le droit de s’amuser sans ce pouvoir. Ainsi, sa créativité n’a de cesse de se développer, et pas forcément dans le bon sens. Elle en devient tordue…
Son caractère bien trempé et sa maturité arrivée bien trop tôt, par la force, font d’elle une bonne auror, impartiale et implacable, sauf lorsqu’elle se retrouve en face de son frère, qu’elle se refuse à envoyer à Azkaban bien qu’il incarne tout ce qu’elle hait, elle l’aime beaucoup trop, et il est son unique famille, sa grande faiblesse. Véritable oxymore à elle tout seule, la logique la plus illogique qui existe sur cette terre, on peut dire que l’enfant désormais adulte est plutôt perturbée, déjà pour avoir vu son père se faire tuer par des aurors, puis son grand-père se faire massacrer par son frère, sans parler des visions qui lui embrouillent la tête, sans pitié, la rendant peut-être un peu folle et perturbée. Les voyantes ne sont jamais vraiment saine d’esprit, c’est un fait avéré, comme une obligation, une règle immuable, mais comment le rester lorsqu’on voit la mort se répandre jusque dans nos rêves, lorsqu’on se réveille en hurlant au point de devoir mettre au point un sort de silence puis de demander une chambre à part pour ne plus importuner ses camarades, qui s’éclipsent par moment en jetant d’étranges regards à la petite. Solitaire depuis toujours, elle s’entend mieux avec les adultes qu’avec les gens de son âge, Thonks excepté, comme une confirmation de la règle. Parce que eux, ils comprennent, ils savent, ils ne jugent pas et ne la trouvent pas bizarre, ne disent pas qu’elle est maudite. Depuis tout ce temps, de toute façon, Abygaël est blasée, elle se fiche de ce qu’on peut penser d’elle, elle porte encore le deuil de Dumbledore, plus grand chose n’a d’importances à ses yeux hormis la promesse qu’elle lui a fais, celle de toujours restée fidèle à elle-même, de ne jamais s’éloigner du chemin qu’elle a eu tant de mal à illuminer grâce au Bien. Elle ne laissera tomber l’Ordre du Phénix pour rien au monde, non, elle en est persuadée, elle se le répète chaque jour, lavage de cerveau, elle s’en fiche, elle continue, elle a besoin de se raccrocher au moins à cette certitude.

Si l’on veut résumer, Abygaël est une fille bien, une fille qui mérite d’avoir un bon avenir, d’être heureuse, mais avec qui le Destin a décidé de jouer au con. Elle souffre, elle encaisse, mais elle continue à se relever, inlassablement…

VICES►

◊ Abygaël est très proche de son frère, ça en devient malsain.
◊ Abygaël est amoureuse d’un mangemort depuis son enfance.
◊ Abygaël déteste pourtant les mangemorts et leur chef.
◊ Abygaël fait des rêves étranges avec un garçon aux cheveux noirs.
◊ Abygaël aime savoir des choses, des tas de choses, même celles qu’elle ne devrait pas savoir..

MANIES ET TICS/TOCS ►
◘ se ronger les ongles
◘ tirer la langue
◘ s’enfermer dans dans l'étage abandonnée du ministère
◘ underco
◘ attaquer de façon physique
◘ faire tourner une mèche de cheveux sur son index quand elle s’ennuie

SIGNES PARTICULIERS ►
Psychologiquement, les cicatrices ne manquent pas. Physiquement…Elle a été blessée lors d’un duel avec Bellatrix Lestrange qui lui a laissée une sale cicatrice sur l’abdomen en la faisant saigner. Sinon, elle a un grain de beauté sur la hanche et porte des boucles d’oreilles de façon continue.

CONVICTIONS, ET IDEAUX ►
Abby est membre de l’Ordre du Phénix, ce n’est pas pour rien. Quasiment éduquée par Albus Dumbledore, elle a appris à faire la différence entre Bien et Mal, entre Bien et facilité, et ce n’est pas un lavage de cerveau qui l’a fait renier les idéaux de sa famille, son grand-père excepté, pour rejoindre l’opposition au mage noir, non, c’est un choix sur lequel elle a planché et réfléchit juste après la morte de son grand-père, enfin, son assassinat. Les Mangemorts, elle les hait pour plusieurs choses. Déjà, leurs convictions sont stupides et n’ont aucuns sens, affirmer que les moldus sont inférieurs, que les sorciers nés moldus ont volé leur baguette, quoi de plus idiot ? N’importe quel fabriquant de baguette vous le dira, que sans pouvoir magique, la baguette n’est qu’un bâton en bois. Et les moldus ne sont pas inférieurs, ils sont différents. Pour palier à leur manque de pouvoirs magiques, ils ont inventés des armes, ils ont survécu au même titre que les sorciers, depuis la nuit des temps, alors quoi ? Ce débat a tendance à l’exaspérer, Voldemort est simplement un mégalomane qui cherche une bonne raison de dominer le monde magique, un fou qu’il faut absolument empêcher de nuire. Et cette quête, Abygaël est prête à mourir pour elle.

PATRONUS ►
Elle maîtrise ce sortilège depuis sa cinquième année et son patronus ressemble à un loup. Certains disent que c’est un chien, et elle est persuadée que c’est le cas. La forme animale de Swann, forcément, c’est logique à son sens.

EPOUVANTARD ►
Elle voit son frère mourir, tué par un éclair vert sortit des ténèbres. Elle le voit tomber, elle voit la vie quitter ses yeux, puis elle voit son cadavre. La seule fois où elle a vu un épouvantard, elle a refusé de retourner au cours et a laissé les gens se moquer si ça leurs chantaient, mais elle ne peut tout simplement pas accepter une telle image dans sa tête.

MIROIR DU RISED ►
Son grand-père et Dumbledore sont vivant, Swann est la aussi, tout le monde s’entend et se presse autour d’elle, pour la serrer dans leurs bras, ils sourient, le mal semble totalement écarté, les soucis envolés.

BAGUETTE MAGIQUE ►
Baguette en bois de tremble noircit, elle mesure 28.6 centimètres et renferme le crin d'un des sombrals de la Forêt Interdite.

» A beautiful lie
» Sometimes beautiful... sometimes insane...
» BELLATRIX ▬ violent inside, beautiful and evil

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